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Jeux Snowy
26 juin 2006

L'intro de Blood Omen 2

Apparue à l'origine sur PC et PSX il y a déjà quelques années, la saga de Kain se poursuit aujourd'hui sur Xbox dans un épisode toujours aussi sanglant. Après un petit interlude de haute volée avec les deux épisodes de Soul Reaver, Crystal Dynamics renoue avec le personnage le plus classe de toute la saga Blood Omen : le seigneur Kain.

L'épisode de la saga qui est narré dans Blood Omen 2 se situe 200 ans après les événements du premier Legacy of Kain : Blood Omen, et plusieurs siècles avant le chapitre de Soul Reaver qui met en scène Raziel. A l'instar de l'épisode original, le joueur a donc ici l'insigne privilège de pouvoir se glisser dans la peau blafarde de Kain, le seigneur des vampires de Nosgoth. Là où les choses deviennent beaucoup moins réjouissantes, c'est lorsqu'on apprend que Kain n'est plus vraiment le héros invincible qu'il était auparavant. Très affaibli et quasiment amnésique, Kain vient d'être vaincu par les Séraféens, et la pâle lueur qui le rattache encore à l'existence, il la doit à Umah, vampire de la Cabale. Un bon prétexte pour faciliter l'immersion dans le jeu sans pour autant connaître les ramifications complexes des précédents chapitres de la saga, et l'obligation implicite pour le joueur d'amener Kain à assouvir sa vengeance afin de retrouver ses pouvoirs d'antan.

C'est donc avec fébrilité que l'on se lance dans les ruelles sombres de Nosgoth, impatient de découvrir ce que nous réserve ce titre particulièrement prometteur. Et pourtant, il faut reconnaître que les premiers pas dans le jeu sont loin d'être palpitants, et ceux qui s'attendaient à recevoir la claque monumentale de leur vie de joueur se verront forcés de balayer bien vite leurs vaines illusions. Certes, Blood Omen 2 est un bon jeu, original par certains aspects, mais par d'autres beaucoup trop classique. La bonne nouvelle c'est que cette version Xbox ne souffre pas des énormes problèmes techniques dont souffrait la version PS2. La réalisation s'avère donc plus détaillée et l'on ne relève aucune saccade ni aucun ralentissement.

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